Ségou : couvre-feu prolongé d’un mois dans la nuit de 23 h à 5 h

Dans la région de Ségou, au Mali, une décision importante vient d'être prise par le gouverneur Soulaïmane Traoré. Le couvre-feu a été prolongé de 30 jours, s'étendant ainsi du 4 novembre au 3 décembre 2025. Cette mesure a été instaurée pour répondre à des enjeux sécuritaires croissants, en particulier dans les zones sensibles autour du fleuve Niger et des frontières. La prolongation est conforme à la charte de la transition, ainsi qu'à la législation en vigueur sur l'état d'urgence.

Justifications de la Prolongation

La sécurité des citoyens doit être la priorité des gouvernants, particulièrement dans des situations potentiellement dangereux. La décision de prolonger le couvre-feu a été motivée par des préoccupations relatives à la sécurité dans plusieurs localités, notamment Markala, Macina, Bla, Niono, et Tominian. La présence accrue des forces de défense et de sécurité est indispensable pour maintenir l'ordre pendant ces heures critiques, où la circulation des personnes et des véhicules sera restreinte. Seules les forces autorisées, telles que les militaires, gendarmes, policiers et ambulances, peuvent circuler librement pendant les heures de couvre-feu, à savoir entre 23 h et 5 h.

Déploiement des Patrouilles dans les Zones Sensibles

Pour appliquer efficacement cette mesure, des patrouilles mixtes composées de militaires, de gendarmes et de policiers seront déployées dans les zones les plus sensibles de la région. Ce déploiement vise à rassurer la population et à dissuader d'éventuelles activités criminelles durant la nuit. En augmentant la visibilité des forces de sécurité, le gouvernement souhaite établir un climat de confiance et de sécurité. La collaboration des citoyens est également essentielle dans cette démarche, car la vigilance collective peut contribuer à renforcer la sécurité publique.

En conclusion, la prolongation du couvre-feu par le gouverneur Soulaïmane Traoré dans la région de Ségou témoigne des efforts continus pour garantir la sécurité des habitants face à des défis complexes. La mise en œuvre de ces mesures strictes, bien que nécessaire, nécessite également la compréhension et la coopération de toute la communauté. En ces temps difficiles, chaque effort compte pour préserver la paix et la sécurité, pour le bien-être de tous.

À lire Aussi : Stationnement anarchique à Bamako : le CECOGEC met en garde contre l’abandon des véhicules devant les stations-service

À lire Aussi : Washington et Bamako resserrent les rangs face à la menace djihadiste

À lire Aussi : Décès de l’ancien ministre malien Oumar Hamadoun Dicko à Abidjan