Stationnement anarchique à Bamako : le CECOGEC met en garde contre l’abandon des véhicules devant les stations-service

Le centre de coordination et de gestion des crises (CECOGEC), sous l'égide du ministère de la sécurité et de la protection civile, a émis un communiqué le 4 novembre 2025, pour mettre en garde contre l'abandon prolongé de véhicules devant les stations-service dans le district de Bamako. Cette situation préoccupante nécessite une attention immédiate et collective.

Les Risques Associés à l'Abandon Prolongé

L'abandon de véhicules en stationnement prolongé devant les stations-service engendre plusieurs conséquences néfastes. Premièrement, cette pratique bloque la circulation, ce qui peut créer des embouteillages significatifs dans une ville où le trafic est déjà dense. Deuxièmement, cela perturbe l'approvisionnement en carburant. En effet, les véhicules immobilisés peuvent restreindre l'accès aux pompes à essence, créant ainsi une pénurie et des désagréments pour les automobilistes. Enfin, cette situation peut engendrer des tensions sociales. Les frustrations accumulées au sein de la population sur des questions de circulation et d'approvisionnement peuvent mener à des conflits potentiels.

Mesures Prévues par le CECOGEC

En réponse à cette problématique, le CECOGEC a pris des mesures préventives. À compter de la date de publication de ce communiqué, tout véhicule en infraction pourra être immédiatement mis en fourrière. Cette décision n'est pas destinée à sanctionner les usagers de la route, mais vise à protéger la sécurité des personnes et des biens dans la capitale. Le CECOGEC appelle donc tous les citoyens à faire preuve de responsabilité et à éviter de laisser leurs véhicules stationnés de manière prolongée devant les stations-service.

Il est essentiel de comprendre que les actions individuelles peuvent avoir un impact significatif sur la circulation et la sécurité de l'ensemble de la communauté. Chaque conducteur est donc invité à respecter les règles de stationnement afin de préserver l'ordre public et d'éviter les désagréments liés à la circulation. Le CECOGEC s'engage à travailler pour un Bamako plus sûr et fluide, et pour cela, la coopération de tous est indispensable.

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