Le Mali contraint à fermer ses établissements d’enseignement par un blocus pétrolier des insurgés

ACTUALITÉS/MALI

Bouko Sanogo

10/31/20251 min read

En date du 27 octobre 2025, le gouvernement malien a annoncé la fermeture des écoles et universités pour deux semaines, en réponse à une pénurie aiguë de carburant qui paralyse les transports et les services publics.

Cette crise du combustible est directement causée par un blocus imposé par des groupes militants, notamment affiliés à Jama’at Nusrat al-Islam wal-Muslimin (JNIM), ciblant les axes d’acheminement vers Bamako et empêchant les convois d’atteindre la capitale.

Le manque de carburant a aussi perturbé la production d’électricité et les services de transport urbain, affectant la vie quotidienne au-delà du secteur éducatif.

Le ministère de l’Éducation a mentionné que les cours reprendront après la période de deux semaines, si la situation de l’approvisionnement s’améliore, mais sans garantie.

Certains responsables évoquent ce blocus comme une action de « pression stratégique » des insurgés pour affaiblir la légitimité de l’État et démontrer son incapacité à protéger les infrastructures vitales.

Le contexte intervient dans une situation politique tendue où le gouvernement malien, dirigé par la junte, fait face à des défis sécuritaires persistants, dont l’insurrection et le contrôle territorial dans plusieurs régions.

Les analystes soulignent que ce type de blocus économique — ciblant l’accès aux ressources énergétiques — constitue une tactique nouvelle de déstabilisation de l’État central dans les conflits armés du Sahel

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